Ils étaient plusieurs centaines à marcher ces mercredi et jeudi dans les bois de Montigny-le-Tilleul. Avec de multiples objectifs à la clé.
Un petit moment suspendu. Voilà ce qu’ont vécu les élèves de 1re, 2e et 3e durant cette semaine. Une marche de quelques kilomètres leur était proposée le temps d’une matinée. Pour l’occasion, l’IET avait affrété plusieurs cars afin d’emmener les étudiants au Centre Fougères, en pleine nature, à Montigny-le-Tilleul.
Cette expédition s’inscrivait dans un projet global partagé par plusieurs écoles Jésuites (SFX - Verviers, Saint-Benoit Saint Servais - Liège, Sacré-Coeur - Charleroi, Saint-Michel - Bruxelles): différentes causes étant soutenues par chaque établissement. Le but était de placer la solidarité au centre d’un effort commun, partagé et vécu par chacun des participants.
C’est ainsi qu’élèves, professeurs et éducateurs de l'IET ont cheminé ensemble dans les sentiers. « Ca fait du bien, commente Frédéric Rocca, éducateur à l’IET Notre-Dame. La bonne humeur est de mise et, en plus, ce jeudi, le temps est de la partie. Ce genre de sortie nous permet de voir les jeunes dans un autre contexte que celui de l’école ». Un constat partagé par son collègue, Sandro De Pedro. Ce dernier voit dans cette balade une allégorie de son métier : « Accompagner les élèves sur le chemin de la vie. » Habitué au don de soi, Sandro De Pedro n’a pas hésité une seconde à encadrer cette sortie.
Pour les étudiants, la marche aussi avait de multiples vertus :
S’accorder un instant de pause avant la dernière ligne droite
Pratiquer une activité physique durant plus d’une heure
Expérimenter des animations
Pour ce dernier point, les élèves 4e Techniques sociales étaient sur le pont. Ils proposaient plusieurs arrêts sur le parcours afin de présenter diverses saynètes. « Franchement, je trouvais qu’ils faisaient ça bien. Surtout un des groupes qui expliquait les choses super clairement. Je me dis que ça me plairait aussi de le faire, évoque Djamila, étudiante de 3e. En plus, ça nous fait un peu sortir de l’école, c’est une journée différente, c’est chouette surtout qu’il fait bon. »
C’était moins le cas la veille évidemment, ce qui a poussé certains participants à troquer leurs petites chaussures en toile contre d’élégantes bottes taille 45. Mais, ce qui n’a pas changé durant les 2 jours, c’est l’enthousiasme des participants, qu’ils soient animateurs ou animés.
« Hier, mes 3 groupes étaient tops. Ils étaient super respectueux et ils écoutaient tout ce que l’on racontait », souligne Loralye qui était en duo avec Manou.
Lali aussi a particulièrement apprécié l’expérience. « Je n’ai pas été gênée de réaliser ces petites scènes devant les autres. Je ne connaissais personne dans le public donc cela m’a aidé à me déstresser. Au final, même si je racontais toujours la même chose, cela ne m’a pas dérangé car les interactions avec les élèves étaient à chaque fois différentes et on ajoutait quelques petites improvisations dans nos représentations. »
Ces saynètes servaient d’entrainement aux élèves de 4e. Ils devront analyser leur prestation et s’améliorer pour le J : l’animation d’étudiants du Collège du Sacré-Cœur - Charleroi. Les participants à cette marche ont donc encore fait vivre la solidarité puisqu’ils ont permis à leurs camarades de s’exercer et de progresser dans leurs apprentissages.