Ceci n'est pas un slogan politique. C'est la recette utilisée par un de nos étudiants pour décrocher un job étudiant suite à un stage.
C'est déjà la dernière ligne droite de l'année scolaire. Les professeurs, sourire aux lèvres, se délectent des savoirs et savoir-faire magistralement maîtrisés par des étudiants passionnés, épris de leurs apprentissages et ravis de vivre cette période de communion spirituelle avec leurs tuteurs. Bref, c'est la session de juin. Les élèves stressent dans les couloirs en attendant leur examen. L'occasion de discuter avec certains d'entre eux.
Aujourd'hui, c'est Rhys, élève de 5e TQ animation, que l'on a croisé à la salle d'étude. Alors que l'épicier Bauwens attendait le client au petit magasin, l'étudiant nous a confié, avec fierté, avoir trouvé un petit job. "Je suis aux Héliades, à Gerpinnes. C'est une maison de repos", sourit-il. S'il a décroché ce travail grâce à ses indéniables qualités, l'IET n'est pas non plus étrangère à cette réussite. "En fait, j'ai fait mon stage là-bas en mars et j'ai commencé à y travailler dans la foulée."
L'amour du Rhys
Le jeune homme travaille en partie dans... les cuisines. Un poste surprenant pour un élève en animation. Pas tant que ça... "En fait, durant mon stage, j'avais réalisé plusieurs activités en lien avec la cuisine. C'est un domaine que j'aime aussi. Les responsables ont apprécié ce que j'ai proposé et m'ont demandé si je voulais bien intégrer ce secteur pour un job étudiant."
Rhys avait mis les résidents à contribution lors de son passage en tant que stagiaire: ateliers de réalisation de pain, de sandwichs, de salades de fruits... "J'ai aussi construit des animations cognitives en leur donnant un plat et en leur demandant de remettre les étapes de réalisation de la recette dans l'ordre." C'est donc en s'appuyant sur les pistes vues en cours que Rhys a pu déployer une palette d'activités. Et décrocher un job étudiant.
Il n'y fait pas "que" de la cuisine. Il continue à exercer ses capacités relationnelles, inhérentes à sa formation d'animateur. "Je vais servir les repas en chambres. J'ai toujours un contact avec les personnes âgées. Je suis assez à l'aise avec ce public. Je m'adapte à chacun d'eux. Parfois il faut parler plus fort, moins fort, faire des gestes. Cela ne me pose aucun problème", assure-t-il.
Quand l'IET mène à l'épanouissement personnel au travers d'un projet de services aux personnes... Que demander de plus?!